Marc-André est anthropologue. Il a perdu son emploi en février 2020, juste avant le début de la pandémie COVID-19. Le Parcours action emploi (anciennement Club de recherche d’emploi) lui a permis de trouver un emploi qui le satisfait et qui correspond à ses objectifs professionnels, malgré le ralentissement économique rattaché à la pandémie de COVID-19.
Après son passage chez GIT, il a pris un moment pour nous transmettre un témoignage vidéo.
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Le parcours de Marc-André
Marc-André a participé au Club de recherche d’emploi du GIT, tout juste avant la crise suscitée par la pandémie au mois de mars 2019.
Une perte d’emploi soudaine
Il venait de perdre son emploi à la mi-février, pour d’autres raisons que la pandémie. Ce dernier était donc sans revenu, sans emploi, sans assurance-emploi, sans prestation canadienne d’urgence (PCU), sans aide sociale, ni pension alimentaire.
Il a quand même trouvé le courage de poursuivre sa recherche d’emploi individuellement, mais aussi avec l’aide des outils fournis par le GIT pendant les trois semaines du club de recherche d’emploi et les suivis individuels avec Julie Gosselin et Sophie Isabelle.
Chercher un emploi, en anthropologie, pendant la pandémie
Marc-André est anthropologue. Il a aussi un diplôme de deuxième cycle universitaire en développement régional. Il avait de la difficulté à décrocher un emploi professionnel dans la région de Québec, étant donné sa spécialisation pour les milieux ruraux.
En temps de confinement, il s’est fait un horaire quotidien et a continué à :
- explorer les offres d’emploi transmises par les conseillères du GIT
- préparer deux à trois candidatures par semaine, accompagnées d’une lettre de présentation
- faire valider ses lettres de présentation par courrier électronique à sa conseillère du GIT
Des boulots de survie, en attendant
Il s’est aussi lancé dans des boulots de survie qui parfois n’avaient rien à voir avec ses compétences, qui ne demandaient aucune qualification particulière, mais qui avaient un lien avec les besoins urgents liés à la pandémie.
Il a donc :
- fait des épiceries en ligne
- réparé des bicyclettes pour des amis, en échange de nourriture
- pris soin de sa fille plus que d’habitude, car elle n’allait pas à l’école (évidemment)
- fabriqué des blouses et des masques dans une usine
- fait des épiceries par téléphone pour une entreprise de transport
- réparé des bicyclettes dans des ateliers commerciaux
Des démarches réussies
Finalement, il a participé à des entrevues d’emploi dans son domaine, par vidéoconférence ou par téléphone. Des emplois beaucoup plus rémunérés qui avaient un lien avec ses études et sa carrière. Ses démarches ont débouché sur un contrat de neuf mois avec possibilité de prolongation qu’il a commencé en juillet, à la Corporation de développement communautaire de Charlesbourg.